Cochonglier, sanglochon et compagnie…
Je vais vous parler d’un sujet un peu particulier mais je suis sûre que vous allez découvrir des choses inattendues !
Des premiers sangliers aux premiers cochons !
Les ancêtres des sangliers actuels sont originaires d’Asie. Ils auraient ensuite colonisé l’Europe il y a 1,5 million d’années.
En France, ces animaux sont restés dans le sud du pays avant de s’installer dans le nord il y a 10 000 ans.
À la même époque, les premiers cochons virent le jour en Chine et en Turquie, ils ont été domestiqués à partir de sangliers locaux.
Des cochons furent ensuite importés en Europe et mêlés à ceux domestiqués sur place.
C’est ainsi que les Gaulois mangeaient plus de porcs de leur élevage que de viande provenant de la chasse du sanglier !
Pourquoi parler des cochons sauvages ?
Nous savons tous qu’en ce moment l’économie du monde est en bazar à cause de la pandémie. Mais il y a un autre problème économique en Amérique (et dans le monde d’ailleurs, mais je vais commencer avec l’Amérique) : celle de l’invasion des cochons sauvages. Ce problème a commencé en 1930 et continue jusqu’à aujourd’hui.
D’où viennent-ils ?
Au tout début ce sont des cochons que l’on connaît bien : roses à la queue en- tire bouchon qui finissent en tranches de jambon. Mais il y en qui s’enfuient des élevages et vivent la vie sauvage. Sinon, d’autres on été relâchés exprès par des amateurs de chasse pour qu’il y ait des croisements avec les sangliers. C’est ce qui s’est passé dans les années 1930 en Amérique, les chasseurs américains ont importé des cochons européens pour les relâcher dans la nature.
Comment un cochon dodu devient un sauvage poilu ?
Il faut dire que le cochon et le sanglier font partie de la même famille des Sus scrofa . La seule différence entre eux c’est que le cochon sauvage vient du cochon qui existait déjà en Amérique alors que le sanglier a été exporté de L’Europe.
C’est en seulement quelques générations que ces cochons deviennent des sauvages. Nos cochons d’élevage se métamorphosent !
Ils commencent par avoir une queue droite et des poils marron. Comme personne ne leur lime les dents de devant, les cochons marron se retrouvent fièrement avec des défenses aiguisées qui font 15 cm de long ! Leurs épaules changent de peau car les cochons d’élevage on une peau fragile alors qu’à l’état sauvage ils sont recouverts d’une peau très dure qui les protègent de quasiment tout ! Ils prennent du poids aussi, il pèsent environ 100kg voir même 200kg pour les plus gros.
Le croisement “sanglochon” et “cochonglier” donne des portées de 6 à 8 porcelets, ils se reproduisent très vite!
Mais, quelle différence entre les deux ? Sanglochon = mâle sanglier + truie (femelle cochon) et cochonglier = mâle cochon + laie (femelle sanglier) ! 🙂
Que font-ils de terrible ?
Tout ce petit monde ravagent les champs, détruisent les arbres en se frottant sur les troncs, mangent les racines en les dégageant avec leurs dents de devant car les animaux de l’espèce Sus srofa sont omnivores (alimentation végétale ou animale).
Ils terrorisent aussi les touristes et les habitants en rentrant dans les jardins et les parcs publics. Il y a eu des centaines d’attaques par ces animaux.
Mais il y a plus terrible que les attaques. Les cochons sauvages portent aussi des maladies inquiétantes et même des parasites comme les tiques qui peuvent transmettre la maladie de Lyme. Beaucoup sont porteurs de virus et de bactéries. Ces horreurs ne sont pas que transmises au hommes mais aussi aux porcs des élevages avec de grosses pertes.
Comment les arrêter ?
Les cochons sauvages ont très peu de prédateurs : le lynx , le coyote , le loup , la panthère et l’ours ne sont pas assez nombreux pour menacer les cochons sauvages en Amérique. En France, il n’y a que le loup et l’homme !
Pour diminuer ce problème, de nombreux États d’Amérique autorisent la chasse toute l’année. Au Texas, par exemple, les chasseurs n’ont plus besoin de licence pour chasser l’ennemi public n° 1 des agriculteurs. Des sociétés privées ont beaucoup d’imagination : on peut chasser depuis un hélicoptère ou avec des chiens d’arrêt ou des chiens d’attaque, voire même avec des arcs et des flèches. Certains préfèrent les pièges…
Est qu’il y en a qu’en Amérique ?
Il y en a un peu partout dans le monde. A Hong Kong, les gens se plaignent de les voir de plus en plus souvent se balader sur les routes, le tarmac de l’aéroport ou les parcs publics. En Australie, les gens les chassent comme en Amérique. En Inde, les cochons sortent des forêts avec un ou plusieurs tigres derrière eux !
Et en France, quelle est la situation ?
Depuis 5 ans, l’augmentation de la population des sangliers est devenue hors de contrôle. On compte aujourd’hui 1 million d’individus. Du fait du réchauffement climatique, jamais les hardes (troupeaux) ne se sont si bien portées : la nourriture est plus abondante, les laies (femelles) sont plus fertiles (jusqu’à 3 portées sur 2 ans) et les marcassins plus nombreux à survivre à l’hiver. L’interruption de la chasse pour cause de confinement, alors que la saison avait été prolongée exceptionnellement tout le mois de mars 2020, n’a pas facilité la régulation de cette population.
Les sangliers causent de gros dégâts aux cultures de maïs et autres céréales : des parcelles de centaines d’hectares entourées de forêts de pins, comme on en trouve dans les Landes, leur servent de refuge et de garde-manger; ensuite ils se déplacent vers les autres départements. De plus, les cochons sauvages s’aventurent de plus en plus près des villes.
Alors comment expliquer qu’il existe des élevages de sangliers ?!…
Article de Gabrielle des TagAdos !
A très bientôt ! 😉
Bonjour, j’ai trouvé votre article en cherchant à identifier des cochons sauvages vus dans un pré. Le fond est intéressant, mais la forme présente toutefois de nombreuses fautes d’orthographe et de grammaire. C’est dommage sur un site pédagogique.
Bonjour et merci de l’intérêt porté à l’article sur le cochonglier et compagnie!
Cette enquête a été réalisée par Gabrielle, élève de 6e, qui a fait un gros travail de recherches, de vérification d’informations et a essayé d’écrire un article avec son propre style, à savoir un brin d’originalité ! Trois fautes et demi d’orthographe ont effectivement échappé à la relecture, nous espérons que nos lecteurs ne nous en tiendront pas trop rigueur ! 😉